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FlashPress - Infocatho |
du 13 au 16 mars 2016 (semaine 11) |
Ce texte est signé de son président, François Devaux, avec Bertrand Virieux et Alexandre Hezez, qui accusent les responsables du diocèse de Lyon, parmi lesquels le cardinal Philippe Barbarin en personne, d’avoir couvert les agissements pédophiles du P. Preynat, antérieurs à 1991. « La lettre rendue publique par l'association La Parole libérée revient sur une affaire de pédophilie survenue il y a des années en France. Certes, tout abus sexuel sur mineur constitue un crime grave, dont les conséquences ne sauraient être sous-estimées, ni dans la durée ni dans la profondeur des effets », relève le père jésuite. « C’est pourquoi, au niveau universel comme en France, l'Église a développé depuis des années une prise de conscience avec un sens de responsabilité accru et des mesures en continuel renforcement ». Les publications de la conférence épiscopale le démontrent, comme le démontrent les décisions de Benoît XVI. « Sur le cas évoqué, la justice française a récemment ouvert une enquête, dont il est opportun d'attendre le résultat », demande encore le P. Lombardi. « Quel qu'il puisse être, eu égard à son sens de la responsabilité, on doit manifester estime et respect envers le cardinal Barbarin. Ceci ne saurait être considéré comme une offense à l’endroit de qui que ce soit ». Dans leur lettre, les membres de l’association assuraient notamment ne pas « comprendre les paroles du P. Federico Lombardi qui annonce que ’l’archevêque de Lyon a traité avec une extrême responsabilité’ ce dossier ». La "Parole libérée "qui souligne l’incompréhension des victimes qui ne peuvent comprendre que Mgr Georges Pontier, ait déclaré que l’archevêque de Lyon était “rigoureux” dans sa gestion ». « Les victimes que nous sommes ne peuvent comprendre pourquoi la réponse de Rome, début février 2015, imposait des mesures disciplinaires et “la fin de toute pastorale le mettant en contact d’enfants” et que rien ne se soit passé dans les faits jusqu’au 31 août 2015 », ajoute ce courrier. Les victimes veulent « comprendre comment un homme a pu perpétrer ces actes abominables sur des enfants sans que sa hiérarchie ne juge bon de le mettre hors d’état de nuire ni d’en référer à la justice » et « que la responsabilité de chacun soit établie par la justice de notre pays et votre autorité » continue le texte adressé au pape. « Nous apparaissons, nous, les victimes comme coupables d’affaiblir le diocèse de Lyon et notre Église. Il ne faut pas tout inverser, l’Église ne peut oublier son silence et sa propre complaisance », soulignent les signataires. (source : AFP) |